Un autre livre qui fait un peu figure d'OVNI sur ce blog, mais bon puisqu'il est bien, y a pas de raison pour que je ne vous en parle pas !
°°° L'auteur °°°
Valérie Zenatti est une auteure française née en 1970 à Nice. Elle a publié plusieurs livres pour la jeunesse aux éditions L'école des Loisirs. Elle est également scénariste pour le cinéma et traductrice d'Aharon Appelfeld en France.
Son livre, Une bouteille dans la mer de Gaza, paru en 2005, a été adapté au cinéma en 2012.
°°° L'histoire °°°
C'est une journée ordinaire à Jérusalem, un attentat moyen : un kamikaze
dans un café, six morts, deux jours d'info à la télévision. Oui, depuis
trois ans, l'horreur est devenue routine, et la Ville sainte va tout
droit en enfer. Tal, elle, ne s'habitue pas. Elle aime trop sa ville et
la vie. Elle veut mourir très, très vieille et très, très sage.
Un jour,
en plein cours de biologie, une ampoule s'allume au-dessus de sa tête,
comme dans un dessin animé. Voilà des jours qu'elle écrit ce qu'elle a
sur le cœur, ses souvenirs, la fois où elle a vu ses parents pleurer de
joie, le jour de la signature des accords de paix entre Israéliens et
Palestiniens, et puis la désillusion, la révolte, la terreur, et
l'espoir quand même.
Ce qu'elle pense, ce qu'elle écrit, quelqu'un doit
le lire. Quelqu'un d'en face. Elle l'imagine déjà, cette amie-ennemie
inconnue aux cheveux noirs. Eytan, le frère de Tal, fait son service
militaire à Gaza. Elle glisse ses feuillets dans une bouteille et la lui
confie...
°°° Un extrait, une mise en bouche °°°
Nom : inconnu
Âge : inconnu
Situation de famille : inconnue
Profession : inconnue.
Nom du père : inconnu.
Nom de la mère : inconnu.
Nombre de frères et soeurs : inconnu.
Passe-temps favori : se moquer des autres ?
Lieu de résidence : Gaza
Pseudonyme : Gazaman.
Signes particiliers : prétend être poli mais écrit "salut Machine". Possède le sens de l'humour. Je dirais même de l'humour juif. Le goût du secret aussi.
Merci pour ton compte rendu de l'assassinat de Rabin vu par les yeux d'un Palestinien. C'était vivant, si on peut dire,intéressant, avec un sens manifeste de la description. Mais tu n'est pas obligé de me casser systématiquement, c'est ridicule. J'ai quelque chose dans la cervelle, figure-toi, et s'il faut rajouter une louche d'ironie toutes les cinq lignes pour te le prouver, je vais m'y mettre dès aujourd'hui. Tu l'ignores peut-être, mais nous sommes les champions de l'humour classique, de l'humour noir, de l'ironie et des vannes qui fusent. Un peuple qui a souffert pendant deux milles ans a forcément appris à se fabriquer des munitions contre le désespoir.
°°° Mon opinion °°°