J'aime beaucoup les romans de Jean-Christophe Grangé qui m'entrainent à chaque fois dans un univers bien particulier. C'est donc sans hésiter que j'ai emmené ce livre en voyage, pour en profiter au bord de la piscine !
°°° L'auteur °°°
Jean-Christophe Grangé
a tout d'abord été journaliste. Il a réalisé différents reportages aux
4 coins du globe (de la Birmanie au Pôle Nord, en passant par le Niger
ou la Mongolie mais aussi la forêt amazonienne et les USA...).
Ses reportages, qui s'intéressent le plus souvent à la nature, à la violence et aux phénomènes scientifiques, ont été une source d'inspiration primordiale pour l'écrivain.
Il a publié son premier roman en 1994, le suivant en 1998 et depuis il n'arrête plus, pour mon plus grand bonheur !
Vosu trouverez facilement plus d'infos sur lui en tapant son nom dans un moteur de recherche !
Ses reportages, qui s'intéressent le plus souvent à la nature, à la violence et aux phénomènes scientifiques, ont été une source d'inspiration primordiale pour l'écrivain.
Il a publié son premier roman en 1994, le suivant en 1998 et depuis il n'arrête plus, pour mon plus grand bonheur !
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°°° L'Histoire °°°
JE SUIS L'OMBRE. JE SUIS LA PROIE.
JE SUIS LE TUEUR. JE SUIS LA CIBLE.
POUR M'EN SORTIR,
UNE SEULE OPTION : FUIR L'AUTRE.
MAIS SI L'AUTRE EST MOI-MÊME ?...
°°° Un extrait, une mise en bouche °°°
- Salut, grommela Anaïs.
La subsitute rayonnait dans la lumière, les dominant au bord de la fosse. Elle portait un blouson de cuir Zadig & Voltaire qu'Anaïs avait repéré depuis longtemps dans une vitrine, près du cours Georges-Clémenceau.
- C'est l'hallu murmura la magistrate, le regard rivé sur le corps.
Anaïs lui fut reconnaissante pour cette phrase débile qui résumait bien la situation. Elle était certaine que Véronique éprouvait les mêmes sentiments qu'elle. Terreur et excitation à la fois. Il leur arrivait ce qu'elles avaient toujours espéré, l'une comme l'autre, tout en le redoutant. L'enquête meurtrière unique. Le tueur délirant. Toutes les filles de leur âge, dans ce boulot, avaient été nourries au Silence des agneaux, rêvant de devenir Clarence Starling.
- T'as une idée de la cause de la mort ? demanda Anaïs au légiste.
Longo eut un geste vague.
- Aucune blessure apparente. Il a peut-être été étouffé par la tête de taureau. Ou égorgé. Ou empoisonné. Faut attendre l'autopsie et les résultats de toxico. Je n'exclus pas l'overdose.
- Pourquoi ?
Il se baissa et attrapa le bras gauche de la victime. Les veines du plu du coudes semblaient dures comme du bois, marquées de cicatrices, de boules de chair, d’œdèmes bleuâtres.
- Défoncé jusqu'à l'os. D'une façon générale, le gars était en très mauvais état. Je veux dire : de son vivant. Crado. Sous-alimenté. Il porte les marques de vieilles blessures non-soignées. Je dirais qu'on a affaire à un tox d'une vingtaine d'années. Un SDF. Un zonard. Quelque chose comme ça.
°°° Mon opinion °°°
J'avais hâte de lire ce roman et d'être éblouie, comme à chaque fois, par Jean-Christophe Grangé. Et pourtant je sors de cette lecture avec un peu de déception.
Pourtant, tout allait bien. L'intrigue est bien ficelée : un homme est retrouvé dans une gare, mort. Une tête de taureau à la place de la sienne, une sorte de Minotaure macabre. Parallèlement, un autre homme est recueilli par la police. Toujours dans une gare. Cet homme est amnésique, ne se souvient de rien. Ni de son nom, ni même pourquoi il tient un annuaire et une clé à molette maculés de sang.
On se doute bien que les deux événements sont liés. Et pourtant, le lien est ténu.
Anaïs Chatelet, une jeune flic qui a un passé et une famille hors-norme qu'elle renie, est chargé d'élucider le meurtre. A elle de trouver qui a tué ce jeune homme et pourquoi on lui a mis une tête de taureau à la place de la sienne. Habituellement, je n'aime pas trop les personnages féminin dans les thrillers (et je ne sais pas trop pourquoi... elles ne "collent" pas), mais cette fois-ci, Anaïs a su me convaincre. Elle en veut et est prête à tout pour obtenir les réponses à ses questions. Elle m'a semblé bien plus crédible que les autres personnages féminins que Grangé a imaginé (Jeanne Korowa dans La Forêt des Mânes ou Anna Heymes dans l'Empire des Loups).
J'ai aimé suivre son parcours, cherchant la solution de ce crime, le mettant en parallèle avec d'autres crimes plus ancien ou avec son propre passé.
J'ai aimé suivre son parcours, cherchant la solution de ce crime, le mettant en parallèle avec d'autres crimes plus ancien ou avec son propre passé.
Mathias Freire est un psychiatre chargé de s'occuper de l'amnésique de la gare. Lui aussi cache un passé peu glorieux, honteux, dont il ne peut se défaire, s'échapper. Il se sent pris en otage tout comme le sont ses patients. Mais surtout, depuis qu'il s'occupe du cas de l'amnésique, des hommes le surveillent. Que veulent-ils ? Mathias enquête lui aussi, à la fois sur ces hommes mais aussi sur le passé de l'amnésique. Et ses découvertes vont le pousser à s'interroger : qui est-il vraiment ?
L'intrigue est très vite changée, le sujet principal n'est pas juste la résolution de ce crime, même si cette interrogation reste en arrière plan tout au long du roman, mais la quête de la réponse à la question : Qui est Mathias Freire ? Qui est-il vraiment ?
Une course contre la montre est engagée à la fois pour Anaïs et pour Mathias. L'un et l'autre vont mener des enquêtes en parallèle, l'un devançant l'autre dans une traque qui va les mener de Bordeaux à Marseille, Nice et Paris. Jusqu'à ce que la vérité éclate. Comme un vieux ballon de baudruche un peu ramollis.
Eh oui... parce que si tout le roman est rythmé, addictif, les personnages attachants et l'intrigue exceptionnelle, la toute fin est clairement décevante. Un peu trop tirée par les cheveux. J'ai du mal à comprendre le pourquoi de ce choix. Et j'ai du mal à m'y faire. Sur la fin, des pistes sont lancées, mais pas exploitées pleinement car peut-être lancées trop tard.... J'ai été déçue de cette fin. Alors que d'habitude, avec Jean-Christophe Grangé, elles m’époustouflent. Là, elle m'a juste fait souffler. C'est pour ça que le roman m'a laissé une impression mitigée. Les 20 dernières pages ont réussi à le faire passer de roman exceptionnel, magistral, à lire sans modération à roman bof... C'est bien dommage. Ce qui ne m'empêchera pas de lire le dernier roman de l'auteur Kaïken, dès qu'il sortira en poche !
°°° Informations sur le livre °°°
Éditions : J'ai Lu
Prix : 9,40 €
Nombre de pages : 975
Date de sortie : mai 2013
Éditions: Albin Michel
Prix : 25,25 €
Nombre de pages : 752
Date de sortie : août 2011
Prix : 9,40 €
Nombre de pages : 975
Date de sortie : mai 2013
Éditions: Albin Michel
Prix : 25,25 €
Nombre de pages : 752
Date de sortie : août 2011
Il est vrai que la fin n'est pas top. Même si elle totalement dans l'état d'esprit du roman. De plus, certaines questions restent en suspend.
RépondreSupprimerJe suis en train d'écouter "Kaiken". J'accroche bien.
J'attends que Kaïken sorte en poche pour le lire !! Mais j'ai hâte :P !!
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